Vertige…

Ce petit texte est dédié à Élodie, Sandrine, Isabelle, MissL, Miss N et toutes ces femmes qui nous offrent un peu de rêve sur leur blog ou sur les réseaux sociaux, sans oublier cette inconnue dont la photo l’illustre,
Ce petit texte est aussi dédié à celle qui, bien qu’elle n’existe pas sur ces réseaux, bien qu’elle ne me montre pas tout ce dont je parle ici, est celle qui partage ma vie, que je vois tous les jours, à qui je parle tous les jours et qui, pourtant, conserve pour moi tout son mystère.

Je te connais.
Je te connais bien.
Je te vois tous les jours, ou presque.
Tu me dévoiles tout de toi. Je vois tes jambes, magnifiques, galbées, soumises à la douce caresse du nylon.
Je vois la couture de tes bas, que tu sais si bien mettre mettre en place, parfois l’œillet dans le revers, tiré par une jarretelle,
Je vois parfois ton visage, je vois parfois juste ta chevelure, ou un chapeau qui te permet de conserver cette ultime pudeur, ou parfois juste ta jambe, tes jambes,
Je vois, quand tu le veux bien, l’attache d’une jarretelle, une jarretelle entière, un porte-jarretelles, que tu sais si bien porter, qui est si beau sur ton corps tout en douceur, tout en rondeurs, tout en fémininité, sur ton corps décomplexé.

Je vois ce que tu écris, je vois ce que tu aimes, je vois ce dont tu rêves, quand tu le partages avec moi, quand tu le partages avec nous, puisque tu partages aussi avec les autres.
Je t’écris, parfois. Je commente, j’essaie de mettre en mots un peu de cet éblouissement que je ressens quand je te vois, en mots souvent maladroits, en mots souvent trop simples, loin de dire ce qu’ils sont insuffisants à exprimer. Mais parfois, tu réponds à ces mots. Avec un petit message, avec un petit cœur, peu importe, ta réponse me met en joie quand je la vois, cette réponse qui montre que toi aussi, tu m’as vu, ne serait-ce que l’espace d’un instant.

Et pourtant… pourtant, tu ne me connais pas, et surtout je ne te connais pas. Si proche, si loin, je ne vois que ce que tu veux montrer. Si, parfois, on croit que tu montres beaucoup, ton mystère reste entier. Tes joies, tes peines, tes espoirs et tes inquiétudes, cette idole qui te représente ne les montre pas, elle ne les connait pas, tu les mets de côté avant de prendre ces photos que tu vas partager, qui vont nous faire rêver. Ces joies et ces peines, ces sentiments qui font, aussi, la femme qui vit, la femme qui se cache derrière ces bas.

Cette femme qu’on croit connaître,
Cette femme dont on ne sait rien.
Cette femme qui est Présidente, chef d’entreprise, assistante, journaliste ou caissière,
Cette femme qui est sœur, cette femme qui est mère, cette femme qui est amante, cette femme qui est aimée,
Cette femme qui est, simplement…
La Femme !
Vertige…



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