Précision : l'image d'illustration de ce billet est une création d'IA, ce n'est pas une photo de Melissa. Sa page wikipedia en utilise une, il serait peut-être possible de m'en servir ici, j'ai préféré faire comme pour les autres articles de cette série.
C'est amusant que je me sente obligé de préciser ça, ce n'est pourtant pas le premier groupe pour lequel des photos dont les droits sont compatibles avec une utilisation ici existent... mais il fallait bien le dire à un moment ou à un autre !
Pour cette chanteuse, découverte assez récente, je change un peu d’angle, le problème est que la dame est très active un peu partout – soyons honnête, plutôt dans la sphère metal helvète et germanique, mais ça représente quand-même un bon paquet de monde ! Elle est officiellement la chanteuse de deux groupes actifs, a été la chanteuse d’un troisième et collabore très régulièrement avec d’autres groupes. Biais de sélection ? À une époque je ne voyais pratiquement qu’elle dans mon fil YouTube.
Je me propose donc de vous présenter Mélissa Bonny, Suissesse ayant grandi à Montreux. Elle s’est fait connaître à ma connaissance par quelques reprises sur sa chaîne YouTube, avant de rejoindre un groupe local de metal electro-pop teinté de death, Rage of Light. Elle a enregistré un album avec ce groupe, et participé à un certain nombre de clips. Elle y a montré sa maîtrise du chant clair et du chant saturé, avant de partir pour fonder son propre groupe dont le nom est en lui-même tout un programme, Ad Infinitum, qui vient de sortir son troisième album.
En parallèle, la dame collabore avec d’autres groupes : elle en a fait une avec Beneath my Sins, que j’ai mentionné dans mon article précédent – anecdotique, aujourd’hui le fan club de Mélissa est bien plus nombreux que celui du groupe, dont la chanteuse fait pâle figure. Plus important : elle a aussi participé à un titre du groupe américain Kaamelott, et se retrouve régulièrement sur des clips de Feuerschwantz (non, ce n’est pas un code Wi-Fi !), elle a fait une collaboration avec Powerwolf et a été entendue sur une chanson avec Mortemia, que je vous ai proposée ici-même. C’est avec des membres de Feuerschwantz et le batteur d’Amaranthe (qui est accessoirement son mari) qu’elle a monté son autre projet : The Dark Side of the Moon, dont l’objet initial était des reprises metal de musiques de films. Elle est signée chez Napalm Records avec ses deux groupes principaux. Dernier point : elle a créé sa notoriété grâce aux réseaux sociaux, en ce qui me concerne je l’ai découverte sur YouTube, je ne l’ai pas recherchée ailleurs. Elle en maîtrise les codes et la communication.
… et en musique ?
Je vous épargne les démos et reprises qu’elle a pu faire seule devant sa caméra, si le personnage vous intéresse vous saurez les trouver !
Rage of Light
Rage of Light est un groupe suisse de « trance / melodic death metal », une forme de metal matinée plus ou moins de rythmes techno. C’était à la base un projet studio pour son fondateur et guitariste, Jonathan Pellet, mais ils se sont mis récemment à la scène. Rien de tel à l’époque où Mélissa y occupait la place de chanteuse, si Johnathan poussait un peu le grunt elle a montré à l’époque qu’elle en était tout aussi capable – notamment avec une reprise de Twilight of the Thunder Gods d’Amon Amarth (comme le nom du groupe ne l’indique pas, c’est un groupe de viking metal en chant saturé). Bien qu’elle fasse référence je ne vous le propose pas ici, j’ai une autre piste où Mélissa chante tout du long en saturé, si le sujet vous intéresse vous savez quoi chercher sur YouTube.
Commençons par une une reprise un peu plus pêchue d’un groupe qui a été actif à l’époque où j’avais quelques petits soucis de boutons : Aqua. Ils n’ont pas repris la chanson “vanille” du groupe, mais je résultat est assez proche : Lollipop. J’aime bien le mélange des genres.
Poursuivons, si vous le voulez bien, par un titre original du groupe, I can, I will. Morceau que je trouve assez emblématique de leur style.
Dernier titre pour Rage of Light, je crois que celui-ci met tout le monde d’accord, en ajoutant une part de Death (metal) dans le style. Mechanical. Avec, toujours, un clip très travaillé.
Rage of Light continue aujourd’hui, avec Martyna Halas au chant, qui s’en sort très bien aussi !
Ad Infinitum
Groupe principal de Mélissa, elle a quitté Rage of Light pour pouvoir y consacrer plus de temps : AD Infinitum. Sur les premiers clips, elle était la seule à montrer son visage, les musiciens étaient masqués, ils ont depuis changé de style.
Je commence par la première chanson du groupe que j’ai entendue, Marching on Versailles, qui fait référence à l’époque de Louis XIV et non à la Révolution qui allait venir un siècle plus tard… Je vous en propose la version acoustique – peu de temps après la sortie de leur premier album ils l’ont ressorti en version acoustique, qui s’écoute très bien pour les allergiques au metal !
Peut-on parler d’une chanson d’amour…? See you in Hell parle d’une femme qui se débarrasse d’un amant encombrant… Le clip est suffisamment explicite.
En concert cette fois – Ad Infinitum est aussi un groupe de concert, et Mélissa gère très bien l’exercice – Upside Down. Une chanson un peu plus légère que les deux précédentes, parce-que la musique, ça a aussi un côté festif !
Pour l’anecdote, Ad Infinitum a tourné cette année dans les pays germaniques avec Blackbriar.
Je connais assez mal les deux derniers titres, qui sont tirés du troisième et dernier album, tout juste sorti. Je vous les propose donc directement, et vous laisse vous faire votre opinion : My Halo.
Pour terminer sur Ad Infinitum, un dernier titre, lui aussi récent : Surrender.
The Dark Side of the Moon
Projet parallèle à Ad Infinitum, the Dark Side of the Moon, je ne sais pas si c’est une référence à Pink Floyd… L’objet est de reprendre des musiques de films, de séries ou de jeux vidéo, commençons donc avec la dernière catégorie : Legends never die, tiré du jeu MOBA League of Legends.
Tout en douceur, un duo avec Charlotte Wessel pour une reprise de May it be, chanson d’Enya présente sur la bande originale des films du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson.
Enfin, je termine avec le premier single de ce groupe, Jenny of Oldstones, tiré de Game of Throne. Série que j’ai complétement zappée malgré mon goût pour le style… je ne sais pas pourquoi, je n’arrive pas à le regretter. Mais la chanson est sympa.
Collaborations
Un morceau léger avec le groupe Feuerschwantz, Ding, reprise de Seeed. Feuerschwantz est un groupe de metal folk allemand, assez rigolo dans le style et les costumes. Le chant est en général masculin, mais il leur arrive de collaborer avec Mélissa – leur guitariste est aussi celui de The Dark Side of the Moon.
Autre reprise avec le même groupe, ce coup-ci ils s’attaquent à du lourd, Manowar, avec un de leurs hymnes : Warriors of the World United.
Je connais assez mal la chanson suivante, je connais assez mal le groupe mais ce que j’ai entendu de Powerwolf ne m’a pas déplu, donc je pense que Blood for Blood doit être assez sympa. Powerwolf est un groupe de power metal allemand, avec des costumes issus d’une inspiration religieuse dégénérée. À éviter si vous n’avez pas de recul par rapport à la religion. Pour la petite histoire, j’ai connu ce groupe avec une superbe reprise par Alissa White-Gluz d’un de leurs titres, titre repris aussi, de façon un peu moins inspiré, par Impérial Age.
Ensuite, une chanson avec un groupe américain, un des plus anciens dans le style power metal : Kamelot. Avec New Babylon. Le groupe a fait d’autres collaborations, notamment avec la même Alissa que ci-dessus, j’en parlerai peut-être plus tard.
Pour terminer, je vous propose un petit morceau d’Histoire, avec une reprise unique en collaboration, en hommage à Alexis Laiho. Ce monsieur a eu une énorme influence sur le death mélodique à travers son groupe, Children of Bodom, dont il était le fondateur, le guitariste génial, le compositeur principal et le vocalistes. Il est décédé de maladie en 2020, un an après la dissolution de son groupe. Si vous n’êtes pas allergique aux vocaux grunt, et si vous aimez la guitare électrique, vous devez le connaître, à défaut penchez-vous sérieusement sur Children of Bodom, le groupe était monstrueux.
Je ne pourrai malheureusement pas en parler plus ici, c’était un groupe 100% masculin. Ceci dit, j’ai deux reprises en hommage à Alexis sous le coude. Celle du jour a été réalisée d’après une idée de Jonas Wolf, dont je reparlerai sans doute bientôt. Elle regroupe des musiciens de plusieurs groupes : Eluveitie bien sûr (c’est le groupe de Jonas), Epica, Amon Amarth, WinterSun, Smackbound… et bien sûr, Mélissa pour le chant ! Suivez-moi dans Follow the Reaper, reprise de Children of Bodom, en 100% saturé.

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