Chemin de soie

TC-Agency / Mode, 09.03.2003

Une fois n'est pas coutume, j'ai ajouté des commentaires de mon cru à la fin de l'article. Parce-que sur certains points, on sent bien que l'auteur original ne savait pas trop ce qu'il disait !

Avec l’apparition du collant en 1970, le porte-jarretelles disparaît complètement de la circulation. Il devient alors le symbole du fétichisme d’après-guerre. Cet automne il réapparaît dans notre garde-robe et on espère qu’il y restera pour longtemps. La jarretelle est un ruban élastique cousu ou boutonné au corset, à la gaine ou à la guêpière. Il sert de tenseur en maintenant le bas à l’aide d’une attache métallique. Assurez-vous qu’il soit bien serré à la taille. Surtout, il ne doit pas tomber sur les hanches. Les bas se portent haut sur la cuisse.

Le mieux, c’est de choisir des bas très gainants, 100% lycra. Ainsi ils éviteront les plis.

Le porte-jarretelles donne l’impression de nudité. Cela dit, il vous rend féminine, sexy et pleine de sensualité. Mais attention, n’en faites pas trop tout de même. Il ne faut pas donner l’impression que vous en portez un. Vaut mieux garder le meilleur pour la fin.
Si vous voulez le mettre en valeur, portez un string ou une petite culotte avec un peu de dentelles. Cela évitera les marques sous les vêtements.

Et le serre-taille dans tout ça ?

C’est tout nouveau¹, c’est plus montant et plus structuré que le porte-jarretelles. C’est une ceinture de tissu élastique ou baleiné qui vise à marquer la taille. Elle est pourvue de jarretelles. Il s’installe autour de la taille par des agrafes. Il affine la taille et est très confortable. Les inconditionnelles le préféreront même sous un pantalon. Mais la plupart le portent pour des occasions spéciales.

Ajouts et compléments

L’article original est terminé, mais je crois que je ne peux pas me permettre de le laisser en l’état. Il date de 2003, à l’époque le porte-jarretelles commençait à revenir tout doucement : nous étions aux débuts de la vogue new burlesque, mais je suppose que beaucoup de monde ne savait pas exactement de quoi il s’agissait. Une phrase dans l’article m’a donné envie d’écrire ce complément, celle qui dit que les bas doivent être « 100% Lycra ». Je ne sais pas où l’auteur a pu trouver ces bas, mais je doute sincèrement qu’ils aient jamais existé, en réalité les bas, quand ils ne sont pas de soie, contiennent en général un mélange de nylon et de Lycra, avec à la louche entre 80% et 90% de nylon, entre 10% et 15% de Lycra, et parfois un peu de polyuréthane². Et puis, c’est quoi cette idée de vouloir éviter les plis ? C’est très joli, le pli d’un bas ! Enfin… certains trouvent ça très joli, quoi ! Mais pour y avoir droit, il vous faudra du 100% nylon. Ou, à la limite, de la soie.

1. j’ai quelques doutes sur cette assertion aussi, je crois me souvenir en avoir vu dans des catalogues dans les années 90 (ma seule expérience du sujet, à l’époque…) ↩︎
2. je crois avoir vu quelque part que le Lycra est justement un polyuréthane, en pratique j’ai vu cette mention notamment sur mes bas What Katie Did, je crois, cette matière me semble être utilisée pour réaliser des motifs bien visibles. ↩︎