… ou pas !
Pendant un trajet, en vacances, j’ai eu l’occasion de passer près de Nantes. Je n’en ai pas visité les prisons, il paraît que leur réputation est un peu surfaite et que la fille du geôlier, qui quand elle était jeunette était bien avenante, aurait depuis quelque peu changé de ton. Je revenais donc de Nantes, quelque-part entre Nantes et Montaigu. De digue, de blonde, pas l’ombre, ni de Jeanneton qui, allant couper le jonc, promènerait sa faucille. Et ce n’est pas plus mal, c’est un coup à perdre cent Louis d’or !
Si cette introduction n’évoque pas grand chose pour vous, ou si, au contraire, vous voulez creuser le sujet, je vous invite à vous intéresser aux productions des chorales de l’Université Libre de Belgique, qui vous donneront un très bon moyen d’aller plus loin. Pour ma part, permettez que je passe sans transition au sujet principal de cette bafouille : un groupe australien, que dis-je, « un » groupe australien… LE groupe australien AC/DC. Et, plus précisément, un de leurs albums, un peu mal aimé dans leur discographie mais qui a une petite place particulière chez moi, dans la mesure où c’est le premier que j’ai acheté. Et c’est aussi celui par lequel j’ai découvert ce groupe — oh, bien sûr, j’avais entendu le fameux live de 1992, mais sans accrocher plus que ça à l’époque, mes oreilles étaient pleines de Metallica et de Guns’n Roses, à un moment il faut faire des choix ! Cet album, c’est Ballbreaker.
Mais du coup, me demandez-vous, pourquoi ce paragraphe d’introduction un peu… on va dire, particulier ? Je ne suis pas anglophone natif. Même si j’ai un niveau plutôt correct en anglais, quand j’écoute une chanson dans cette langue, je comprends assez rarement les paroles si je n’en ai pas le texte sous les yeux, ce qui me permet de me concentrer sur la musique. Il se trouve que, chez AC/DC, j’ai quelquefois lu les paroles. Et en général, leurs textes relèvent de ce qu’on appelle en français des chansons « paillardes ». C’est particulièrement vrai pour celles de cet album. Ceci dit, il s’en dégage une pulsation blues à laquelle je suis incapable de résister. Pourquoi « mal aimé » ? Ma femme a mis une liste de lecture « AC/DC » au moment de notre départ en vacances. Au bout de 4h de route, nous avions passé en revue une bonne partie du répertoire du groupe, au point que ma plate-forme d’écoute s’était mise à nous proposer d’autres groupes. Mais de chanson de Ballbreakers ? Point.
Et alors, ces chansons ? Permettez que je ne m’étende pas plus sur les textes, certains titres sont assez explicites bien que joliment polysémique, d’autres sont peut-être un peu plus cryptiques, mais je n’ai pas envie de trop creuser !
Le contenu de l’album
Hard as a Rock
Cover you in oil
The Furor
Boogie Man
Un de mes titres préférés de l’album, tout en retenue dans la version de l’album… mais je vous propose ici une version en concert, qui a pris 6 minutes ! C’est carré, c’est propre, c’est net, Angue Young fait le co… show, c’est ça, le show… bref, c’est AC/DC !
The Honey Roll
Burnin’ Alive
Hail Caesar
Love bomb
Caught with your pants down
Whiskey on the rocks
Ballbreaker
Conclusion
Vous vous attendiez à une conclusion hautement philosophique ? C’est raté ! C’est l’été, période des vacances, je vous propose donc quelques conseils pour supporter la pression plus facilement. Parce-que sur Internet, il n’y a rien qui ne peut se terminer par une vidéo de chats :
Je vous laisse, je dois me préparer : ce soir, je vais à un concert avec madame. Au programme : Iron Maiden. Let there be rock!
Image d'illustration : un dessin de Gil Elvgren, bien sûr, ça faisait longtemps que je n'en avais plus utilisé pour illustrer un article du dimanche !
Quant au titre que j’ai utilisé en conclusion, je sais bien que c’est un titre d’AC/DC, mais je voyais pas trop de titre de Maiden pour conclure ici.

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