Les bas et moi

Il est des malentendus féconds, quand ils permettent de réaliser qu’il y a peut-être un manque quelque-part. Je crois que si j’ai parlé de moi autour des premiers billets de ce site, ceux-ci ont été largement ignorés, je n’avais pas vraiment de visites à l’époque1. Mon but ici est de clarifier ce que je pense de la féminité au sens large, et des femmes en général. De celles qui portent des bas, et de celles qui n’en portent pas. Et pour parler des femmes, je me sens bien sûr obligé de parler de… moi, individu de sexe masculin, mari et père. Paie ta contradiction !

Mon rapport aux bas

Je suis fétichiste. Du bas. Du bas « jarretelle ». Ce qui veut dire qu’une jambe nue ne provoquera aucun émoi en moi. Une jambe dans un collant pourra faire illusion, tant que je ne pourrai pas déterminer qu’il s’agit d’un collant. Montez trop haut : le charme sera rompu. Avec un bas autofixant ? La magie s’en ira de la même manière en montant… Mon fétichisme concerne exclusivement les bas, les jambes gainées dans un bas, les bas tenus par une jarretelle — il va sans dire qu’un bas autofixant tenu par une jarretelle, meeeh ! Pour les personnes qui auraient un doute : ça se voit, les bas autofixants, quand ils sont tenus, ont la fâcheuse manie de s’enrouler par le haut, ce qui couronne la cuisse d’un disgrâcieux boudin siliconé. Ce fétichisme, c’est un fait, il est là. Je ne l’ai pas choisi, il fait partie de moi, il est arrivé plus ou moins au moment où je réalisais qu’on pouvait faire avec les filles autre chose que jouer avec des peluches. Sans qu’il n’y ait jamais eu aucun lien avec aucune femme de mon entourage, mère, tante, sœur…

Bas nylon, bas extensible ? Sur les jambes d’une femme, j’aime les deux. Sur les miennes, j’avoue une franche préférence pour le nylon. Mes jambes. Parce-que j’en porte. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons, qui ne me semblent pas bien compliquées. D’une part, j’en adore le toucher. Et puis, mon épouse n’en porte pas, elle. J’y reviendrai. Autre point : je ne vois rien de mal ou de dévalorisant dans le féminin, donc je n’ai rien contre l’idée de porter des vêtements féminins — et pour le coup, en ce qui me concerne, avec les bas, on est en plein dedans ! Mais pas seulement les bas… je pense que plus bas, il y aura aussi une section sur le sujet.

Quand je parle du féminin ici, je veux bien sûr parler des personnes qui croient que dire d’une personne qu’il est une femme est une insulte… Les femmes sont associées à la faiblesse, à la fragilité, en attendant la féminité vient avec des désagrément que la plupart de ces hommes ne seraient pas capables d’imaginer. J’ai pour ma part acquis un respect immense pour mon épouse en l’accompagnant lors de la naissance de nos enfants.

Mais si vous le voulez bien, j’aimerais dire quelques mots sur cette magnifique personne qui partage ma vie depuis… quelques années maintenant.

Les bas, et mon épouse

J’ai pu écrire une vingtaine d’articles d’objections, autant de raisons de ne pas rejeter le port des bas. Mais nul n’est prophète en son pays, comme disait l’autre : il se trouve que mon épouse ne lit pas mon site, que je ne veux pas lui être pénible donc nous évoquons très rarement le sujet. Par conséquent, je n’ai pas la possibilité de tester mes « arguments » sur elle. Je dois avouer que de base la volonté est, de son côté, assez réduite. Je n’essaie pas d’insister, parce-que je considère qu’avant toute chose, elle est libre. Elle choisit ce qu’elle veut porter. Elle sait ce que j’aime, le choix d’en user ou non est sien, je considère sa liberté en la matière comme sacrée. Et je la fais passer avant mon fétichisme.

Pour garder le contrôle sur ce fétichisme, je fais ce que je fais toujours quand quelque chose doit être fait, mais ne l’est pas par un autre : je le fais moi-même. La remarque s’applique aussi pour tout ce qui est nécessaire à la vie d’un ménage, ne croyez pas que je considère que mon fétichisme soit une excuse pour un fonctionnement à la mode des années 50, si j’apprécie ce qui est parvenu jusqu’à nous de la manière de s’habiller de cette époque, je n’en cautionne pas forcément les mœurs. De ce côté, je me considère comme un homme moderne, impliqué dans les tâches du quotidien au foyer, je vous épargne un inventaire à la Prévert sur le sujet.

C’est un détail : si mon épouse ne gagne pas actuellement plus que moi, je ne me sentirai en aucun cas menacé dans ma virilité si la situation devait s’inverser — au contraire, j’en serais très heureux pour elle, ça voudrait dire que sa nouvelle activité fonctionne bien au delà de ses rêves les plus fous ! Je le dis d’autant plus facilement que celle qui l’a précédée à cette place gagnait effectivement plus que moi, ça m’allait bien, je crois qu’elle par contre en était un peu gênée… m’est avis que le « patriarcat » n’est pas toujours chez les hommes !

Petite remarque en passant : une des raisons pour lesquelles je suis disponible pour ma famille vient de mon père qui, à sa manière, a été pendant toute sa vie discrètement disponible pour ceux qui comptaient pour lui. Il prend de l’âge, ça devient difficile, mais il l’est encore aujourd’hui. Il a passé sa vie à vouloir ne surtout pas ressembler à son père. C’est réussi, mais par ses actions il a créé pour mes sœurs et moi une définition très exigeante de ce qu’est être un homme. Si, pour ma part, j’arrive à lui ressembler un petit peu, je crois que je n’aurai pas trop raté ma vie…

Les autres femmes

Pour moi, les femmes se divisent en deux catégories : celles qui sont dans ma famille, et les autres. Les premières méritent ma protection et mes soins, si elles en ont besoin. Les deuxièmes méritent mon respect. Pas spécifiquement en tant que femmes, même si de base je pense que je ne me comporterai pas de la même manière avec une femme qu’avec un homme, juste en tant qu’êtres humains : traitez les autres comme vous aimeriez qu’ils vous traitassent2. À ce titre, si je me considère comme légitime à partager mon avis sur une tenue quand cet avis est demandé, je n’ai aucune raison de le donner dans le cas contraire. Madame veut porter des bas ? Si elle me le demande, je saurai la conseiller sur ce qu’il convient de choisir pour que son expérience ait une chance de lui être agréable3. Elle ne veut pas en entendre parler ? Qu’il en soit ainsi. Dans tous les cas, qu’elle en porte ou non, si notre relation pourra devenir une véritable amitié, elle n’ira pas plus loin : je suis marié, et je n’ai aucune envie de blesser celle qui partage ma vie.

L’amitié entre une femme et un homme ? Je ne vois pas de raison pour que ça soit impossible, elle peut à mon humble avis parfaitement exister, être parfaitement platonique et ne présenter aucune ambiguïté. Le problème, dans ce cas précis, n’est pas dans le non-couple, mais dans le regard des autres. Je connais mon éthique, mes forces, et mes faiblesses. Ce n’est pas le cas de tout le monde, mon épouse et moi en avons fait l’expérience dans nos jeunes années4. Sachez simplement que ça se passait en milieu professionnel, et qu’à partir du moment où nous avons rendue publique notre relation, pour ses collègues son mérite propre ne valait plus rien : tout ce qu’elle obtenait, c’était  parce-qu’elle était en couple avec moi. Elle a quitté cette équipe au bout de quelques mois.

Que se passerait-il si on tentait ouvertement de me séduire ? C’est une question que je me pose parfois. Tant que mon cerveau fonctionnera je saurai résister… mais je n’ai pas une confiance totale en moi, on ne sait comment on réagira vraiment face à un incendie que quand on y a été confronté, ce qui n’est pas mon cas. Je me dis que quiconque connaît ce site et les moyens de débrancher un cerveau masculin saurait comment faire voler en éclat mes jolies certitudes. Je suppose toutefois que la probabilité que ce genre de chose arrive est tout de même relativement faible : je ne suis pas assez important pour intéresser un quelconque service secret ou une mafia, et je n’arrive pas à imaginer d’autres raisons qui pourraient pousser une femme à vouloir me sauter dessus. Je veux dire, je ne suis ni plombier, ni facteur, ni garagiste, ni serrurier, ça disqualifie d’emblée pas mal de scénarios dont j’ai pu entendre parler !

Mon habillement

Je porte régulièrement des bas, je l’ai dit d’entrée. Pour le reste des vêtements, je suis très attiré par les robes, les jupes, je suis curieux des corsets, j’ai envie de poursuivre mes explorations dans ce domaine. Tout en m’imposant une certaine discrétion. D’une part pour respecter l’engagement que j’ai pris auprès de ma dame de ne pas pousser ma féminisation trop loin — l’épilation est hors de question, pas de vernis à ongles (si ce n’est pour arrêter un bas qui file), pas de maquillage. Et d’autre part parce-que de toute façon, je crois que je ne me sentirais pas prêt. Pourtant, le sujet me travaille, j’ai déjà écrit dessus et il est fort probable que je le refasse. Au quotidien ce que je porte dessus ne dit rien de ce que je porte dessous.

Suis-je intéressé par les hommes qui se travestissent ? Par leur expérience, clairement. Mais en dehors d’une amitié classique, je n’éprouve aucune attirance pour un homme, ou quiconque en a les attributs. Certains ont tenté de m’infliger leur anatomie à travers des messages privés sur Facebook, j’ai laissé passer les premiers mais maintenant je bloque directement. D’autres, plus polis, me proposent leurs photos. Ma réponse est toujours la même : j’ai ce qu’il faut sur moi, merci. Les jeux de domination ? Très peu pour moi. Les jeux de rôle ? S’ils s’appellent Donjons et Dragons ou l’Appel de Cthulhu5 ça sera avec plaisir, mais pour le reste, ça concerne ma chambre à coucher, que je partage avec mon épouse et uniquement avec elle. C’est peut-être vieux jeu, mais c’est strictement privé.

Sur ces mots je vous laisse, en espérant que mon sujet du jour aura pu ne pas trop vous désintéresser. Rendez-vous ici mercredi prochain pour un article peut-être un peu plus classique… mais certainement moins personnel !

La photo d'illustration de cet article vient de Pexels. Vous l'aurez compris : elle n'est ni de moi, ni avec moi : elle a été prise par Oksana Shpyrka.
  1. j’en ai tout de même un peu plus aujourd’hui, merci à vous ! ↩︎
  2. je me demande si cette forme de ce verbe n’est pas la raison précise pour laquelle l’imparfait du subjonctif a été déclaré obsolète… ↩︎
  3. tout en admettant qu’en pratique, il conviendra que madame ait vraiment envie d’en porter pour supporter les tâtonnements inévitables avant de trouver les bas qui lui conviennent. ↩︎
  4. voir ce billet chez Un Coup de Foudre pour un exemple similaire ↩︎
  5. désolé, mes réfs sont un peu datées… ↩︎


11 réponses à « Les bas et moi »

  1. superbe article oui les bas tout un programme et la lingerie féminine beaucoup plus de choix et confort que la lingerie masculine

    Bonne journée

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    1. Je suis un peu mitigé sur la lingerie féminine : beaucoup plus de choix et de confort, oui. Mais beaucoup plus de produits de mauvaise qualité si sacrifient le confort à une esthétique de voulant aguichante aussi…
      Mais la remarque sur le choix s’applique à toute la mode féminine. Aujourd’hui, les femmes peuvent choisir, et c’est une très bonne chose. Pour les hommes, les possibilités sont plus restreintes…

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      1. Oui comme vous dites tout a fait vrai

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  2. Bel article sur la lingerie et sur la part féminine de l’homme que toi, tu assumes.
    Il est vrai, comme le dit Patrick, qu’il y a beaucoup plus de choix et différents conforts.
    Et malheureusement, il y en aura toujours qui feront des amalgames quant à ce choix de porter des dessous féminins.
    On attend donc ton article sur les corsets !

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    1. Sur le corset j’en ai déjà proposé deux, une introduction et un autre qui parle des idées fausses sur le sujet (et il y en a !). Mais j’en ai d’autres en réflexion, bien avant que je ne puisse en essayer !

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  3. Unique donc. Tu es unique et nombre de tes affirmations me plaisent dont la meilleure est ton amour pour ta femme. Un type très intéressant, cet Anagrys ! Voilà ce qu’on pense finalement, une fois qu’on s’est libéré (e) des préjugés du premier abord… parce que ce n’est tout de même guère banal, cette passion là. J’ai rencontré un jour un « fétichiste du pied » qui m’a déstabilisée. Mais il s’est moins bien expliqué que toi. Donc tu es unique et ton article est très agréable à lire.

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    1. je crois que ma passion est relativement courante dans ma génération, mais ma manière de la vivre, de la gérer au quotidien et d’en parler l’est peut-être un peu moins, je te l’accorde de bon cœur ! Le crédit en revient à mon avis en bonne partie à ceux que je considère comme mes mentors en la matière, qui m’ont montré qu’on peut parler de ce sujet avec respect.
      Nombre de fétichistes ne gèrent absolument pas leur penchant et y donnent libre cours dès qu’ils le peuvent, ce qui au passage peut être extrêmement décourageant. J’aurai deux ou trois trucs à dire sur le sujet, suite à une vidéo visionnée cet été et un article lu par ailleurs. Mais on va garder ça pour plus tard.

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  4. Article Ô combien important et touchant.
    J’avais écris ici un long très long (et trop long) commentaire. Que j’ai effacé avant de recommencer, pour ne garder que celui-ci.

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    1. Il ne faut pas hésiter, je commencerai à reprocher les commentaires trop longs le jour où j’aurai réussi à me soigner de ce travers. Je crois que j’en suis loin 😇
      Après, si ce commentaire effacé peut se transformer en un article de la galaxie Scriiipt, je crois que nous serons plusieurs à l’apprécier aussi !

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      1. Merci.
        En commençant à écrire ce commentaire, je ne savais pas du tout sur quel terrain j’allais m’aventurer. Alors je me lance, quitte à digresser.

        Je ne peux pas dire simplement si j’ai aimé ou non ton article. Je crois que la question n’est pas là. Je le trouve important, nécessaire même, parce qu’il touche bien au-delà du sujet des bas. J’ai la conviction que le cœur de ce que tu racontes n’est pas le fétichisme ni même le vêtement : c’est le rapport intime que nous avons avec nos corps, avec nos identités de genre, et avec la façon dont la société nous pousse à les définir, parfois contre nous-mêmes.

        Et c’est là que je ressens un petit malaise à la lecture. Comme si je feuilletais ton journal intime. J’ai presque envie de dire : “attention, tu te livres trop !” — mais aussitôt je me reprends : c’est justement la force du blog, cet espace où l’on ose dire, où l’on s’expose. Et alors je me surprends à me dire : “et toi, pourquoi tu lis, pourquoi tu commentes, si ce n’est pas pour accepter d’entrer dans cette intimité ?”

        Ce qui me frappe, c’est à quel point nous sommes prisonniers de carcans de genre, de conventions esthétiques et vestimentaires. Des choses apparemment futiles — bas, poils, jambes lisses, vernis à ongles — deviennent des marqueurs sociaux lourds, presque des obligations. Avoir les jambes douces peut être agréable, mais ça reste une contrainte. Porter du vernis noir, j’adore, mais au boulot ça devient tout de suite compliqué. Et l’entretien permanent, la manucure… (j’aime pas, brrr la sensation de la lime, quelle horreur).

        Tout cela dépasse la question du plaisir ou du goût : c’est la pression sociale, le besoin de se conformer pour tenir sa place dans la société. Ce sont des codes fluctuants, liés à la mode, au temps et au lieu, mais qui pèsent avec une force terrible. Et en même temps, ils sont si profondément intégrés qu’on finit par les intérioriser, à en jouer parfois, à s’y heurter souvent.

        Dans un couple, ça devient aussi une question de partage et de respect. Comment accueillir l’autre dans sa manière d’habiter son corps, son genre, son apparence ? Comment accepter que le plaisir ou l’inconfort de l’un puisse bousculer l’autre ? Ton texte ouvre ces questions, discrètement mais sûrement, et c’est pourquoi je le trouve précieux.

        Au fond, il aurait pu parler de n’importe quel vêtement, de n’importe quel détail corporel. Les bas ne sont qu’un point de départ. Ce que tu racontes touche à quelque chose de plus vaste : la difficulté d’être soi sous le regard des autres, et le courage d’en parler malgré tout.

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      2. La digression est toujours intéressante, surtout quand elle est féconde !

        Je vais commencer par te rassurer : je suis bien conscient de dire beaucoup de choses assez personnelles, dans cet article, mais il m’a semblé important de les poser. Je traite de sujets en lien avec l’intimité, la représentation qu’on a de soi, parfois la sexualité, j’ai ressenti le besoin de me poser et de clarifier les choses : voilà d’où je parle.
        Est-ce risqué ? Je me fais peut-être des illusions, mais je pense que ce risque est maîtrisé : en dehors de ma femme et de ma fille, les personnes qui me connaissent au quotidien ne savent rien de cette activité en ligne et je me considère à peu près protégé par mon pseudonymat. Oh, je sais bien que quelqu’un qui en aurait très envie n’aurait aucun problème pour trouver plus d’informations sur ma vie hors ligne. Je compte sur le fait que je ne suis finalement pas si important.
        Et si je venais à croiser dans la vraie vie une personne rencontrée en ligne ? Je ne crois pas que ça serait un problème : les personnes que j’ai croisées dans le cadre de cette activité spécifique sont au courant de mes penchants, si nous en arrivons à nous croiser c’est qu’ils ne leur posent pas de problème. Pour tout te dire, il existe quelques personnes qui ont mes coordonnées réelles, soit parce-que nous avons échangé directement, soit parce-que je suis client chez elles. Je ne ressens pas cette situation comme un risque.

        Pour la question des conventions et du regard social (pour résumer très brièvement), ce sont des interrogations qui traversent en filigrane tous mes écrits ici, peut-être pas toujours de manière évidente, mais elle est toujours là. Parce-que, d’une certaine manière, je me « travestis », même si ce n’est que très partiel, par là j’interroge cette notion, je pense avoir lancé quelques fils dans cette direction, qui ont encore besoin que je leur donne une trame. La question transpire aussi dans ma légitimité : je suis un homme, en quoi suis-je concerné par des sujets féminins ? Peut-être qu’en fait, ces sujets sont simplement… humains…?
        Cerise sur le gâteau : j’ai toujours adoré l’Histoire, et ce genre de questionnements y puise ses racines. Avec, parfois, des retournements amusants : « mais voyons, c’est ridicule, des hommes qui portent des chaussures à talons ! ». Bien sûr, mon loulou, tu vas l’expliquer à Louis XIV qui était friand de ces chaussures pour dépasser son 1,65m…?
        Oui, mon sujet principal reste le bas et ma pratique autour de cet accessoire, j’ai toujours cette envie d’en parler au-delà du cliché sexuel. C’est futile ? Sans doute. Mais si ce sujet précis peut amener quelques personnes à s’interroger et à penser un peu plus loin, alors je crois que nous aurons tous gagné quelque-chose !

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