Sensualité ou vulgarité ?

L’image d’illustration de cet article est tirée de cette vidéo. Je l’ai mise parce-que je ne voulais pas que l’image que je montre plus bas soit utilisée par mon hébergeur pour faire cette illustration.

Dans ma fréquentation récente de différents réseaux sociaux (principalement une plate-forme de partage de vidéos appartenant à Google et une plate-forme de partage de photos appartenant à Meta, pour ne pas les nommer) je me suis vu proposer par l’algorithme un certain nombre de « contenus similaires ». Et quand l’algorithme en question voit qu’on suit, côté vidéo, des chaînes comme NylonPur, la Dame de France ou la chaîne de Stéphane Perruchon, ou côté photo des personnes comme Miss Leg, Sandrine de la Dame de France ou Élodie de mesbasetmoi (pas de lien ici, on est sur Instagram, je ne maîtrise pas assez le sujet !), vous pouvez imaginer les propositions.

Ces propositions, je les classerai en 2 catégories : celles qui sont sensuelles, et celles que je trouve vulgaires. Pour être honnête, il y aurait une troisième catégorie : celles qui sont hors sujet. Exemple typique pour celles-ci : une vidéo d’essayage de collant ou une série de photos d’une fille parfois jolie, mais qui se promène « avec moins que rien de costume », comme dirait le poète. Celles-ci n’ont à mon avis rien à voir avec le sujet qui m’intéresse.

Il va sans dire que pour les chaînes auxquelles je me suis abonné, je trouve les photos et vidéos sensuelles, artistiques, mais clairement pas vulgaires. Où se trouve la limite ? Voici, pour moi, un exemple de vidéo que je qualifie de « sensuelle ». On y voit Sandrine qui, avant les fêtes de Noël, se promène dans une jardinerie. Ses jambres sont gainées de toute évidence dans une paire de bas nylon (des Désir, si je ne m’abuse), il est impossible de se tromper quand on sait quoi regarder. Pourtant, pas l’ombre d’une jarretelle ou même d’un petit bout de revers, elle y porte une robe noire qui arrive à mi cuisse, mais ne remonte jamais. Le petit jeu de transparence causé par les contre-jours ne montre que la silhouette de ses jambes. Elle aurait pu faire un réglage de jarretelle dans la vidéo, mais elle se contente de se promener dans le magasin. En fait, c’est suffisant.

Par opposition, je me suis vu proposer des vidéos de « promenade au supermarché en bas nylon » qui ne m’ont pas donné envie de cliquer (du coup, pas de lien). On y voyait selon les cas une jeune femme, une femme plus âgée, parfois un homme travesti, se promenant dans les couloir d’un supermarché en jupe, bas et porte-jarretelles. Sauf que la jupe trop courte ne laisse aucune mystère, on sait ce qu’il y a à voir, parce-que tout est montré d’emblée. Ça n’a rien de naturel, tout est calibré pour provoquer une réaction organique rapide, sans passer par le cerveau.

On m’objectera que, que ce soit chez la Dame de France ou chez NylonPur, on a aussi des images de quasi-nudité – on peut voir Sandrine régler une jarretelle, ou se promener en culotte et porte-jarretelles au bord de la piscine, la (quasi-)nudité est bien présente aussi chez NylonPur. Certaines de leurs vidéos sont d’ailleurs réservées à un public averti (voir par exemple la « promenade parisienne – 2« , finalement assez proche de ce qui est fait pour la Dame). Mais je n’arrive pas à mettre ces vidéos sur le même plan que ces autres qui sont apparues dans mon flux ce soir :

J’ai fortement modifié les images, je ne préfère pas mettre les vignettes originales, le but est de bien faire comprendre l’idée – je pense que ces exemples sont éloquents.

À la réflexion, j’ai un peu de mal à voir où se trouve la différence fondamentale… sur la vignette de droite, ci-dessus, on voit une jeune femme en lingerie, dans ce qui semble être un lieu privé. La vidéo de la Dame de France au bord de la piscine est finalement assez similaire… sauf que le montage, le ralenti, l’éclairage et peut-être l’intention font toute la différence – cette mention de l’intention est le point faible de mon argumentaire, n’ayant pas regardé l’autre vidéo, je ne sais pas ce qu’elle y cherche…

Est-ce à dire que ces vidéos que je qualifie de « vulgaires » doivent être signalées et supprimées de la plate-forme ? Je ne pense pas. Je ne suis pas sûr qu’elles fassent la promotion du port des bas de façon très efficace… mais d’une certaine manière, elles lui donnent un peu de visibilité. Si elles peuvent donner à quelques hommes l’idée de demander à leur compagne d’en porter, si la compagne en question accepte, est bien conseillée, achète du bon matériel et si, finalement, elle tombe amoureuse de la matière, du toucher, de l’objet… alors, ces vidéos n’auront pas été inutiles. Ça fait beaucoup de « si », la probabilité de tomber « par hasard » sur un matériel confortable et de qualité est très faible, surtout dans ces conditions, mais au vu de sa disponibilité dans les magasins, le bas nylon a besoin de toute la visibilité qu’il peut gagner…

Arrivé à ce stade de ma réflexion, je me rends compte qu’il me manque… les bases. Je n’ai pas vraiment réfléchi à mes définitions, je n’ai pas encore réfléchi aux mots que j’utilise. « Mal nommer les choses, c’est ajouter du malheur au monde », je vais donc m’y employer plus tard. En attendant, je vous livre ces réflexions un peu comme elles me sont venues, au fil de l’eau. J’essaierai de plus creuser et mieux comprendre mon sujet plus tard. Au passage, n’hésitez pas à me dire si, de votre côté, vous trouvez vulgaire l’image d’illustration de ce billet, ou les vignettes qui se trouvent dans le billet lui-même, j’ai choisi cette image d’illustration pour ne pas avoir les vignettes comme image par défaut.



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