Autour d’elles – 3

Dessin Henry Boutet : femme mettant son bas.

Suite à la lecture d’un livre, je suis tombé sur un petit fascicule qui date de 1899, rédigé et illustré par Henry Boutet, artiste français de cette époque qui s’est spécialisé dans les années 1890 dans le dessin de femmes dans leur intimité. Je vais vous proposer dans les semaines qui viennent, avant le retour des articles NylonPur, quelques passages de cet ouvrage.

L’auteur des textes et des gravures est Henry Boutet. Je ne vais pas vous proposer l’ouvrage complet, juste quelques extraits choisis parce-qu’ils correspondent à mon propos. En tout cas, avec l’épisode du jour, on tombe en plein dedans. Gardez à l’esprit que ce texte date de 1899.

Les Bas

Tout ce qui touche à l’arrangement féminin nous intéresse ! S’il est une question souvent sur le tapis et relevant d’un sujet si peu sévère, c’est bien celle de la couleur des bas : il n’est donc pas inutile de la traiter d’un peu haut pour lui garder tout l’attrait qu’elle comporte.

Est-ce crainte de conclure trop à la hâte, de ne pas suffisamment avoir examiné la question, de vouloir d’autres expertises, on ne sait pas ? Mais, là-dessus, personne n’est d’accord. Sous le prétexte qu’elles peuvent nous en faire voir de toutes les couleurs, les femmes nous tournent la tête et nous la font retourner rien qu’en nous montrant leurs bas quelle qu’en soit la couleur. Aussi est-il sage d’attacher moins d’importance à leur nuance et de garder son attention pour la jolie jambe qu’ils contiennent et qui sait bien être tentatrice, qu’elle soit habillée de blanc ou de noir, de lilas ou de rose.



2 réponses à « Autour d’elles – 3 »

  1. Il fut une époque où les bas étaient indispensables à la tenue des femmes. Au moment de l’écriture de ce texte les bas sont essentiellement en laine et en soie pour les plus fortunées, et tous portent des coutures. Par contre la variété des finitions (ajourés, talons, revers, surpiqures …) et des couleurs est immense. On retrouvera la multiplicité des coloris dans les années 60 au moment ou le bas est concurrencé par le collant. Mais c’est une autre histoire.

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    1. Merci pour la précision, c’est vrai que ces courts chapitres nous amènent dans une autre époque – c’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils m’ont intéressés quand je les ai découverts, avec les illustrations.
      Je pense qu’il pourra être intéressant de se plonger un peu dans cette histoire, si je ne m’abuse la BNF met à disposition les catalogues du Bon Marché à la Belle Époque, qui donnent un aperçu de cette variété dont vous parlez.

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