On sait depuis les années 60 que le monde se divise en deux catégories. Les histoires de pistolets ne sont pas trop mon rayon, j’en resterai là sur cette citation qui ne fait rien d’autre que me fournir un incipit peut-être un peu facile. Toujours est-il qu’il en va de même des jarretelles. Enfin, si on creuse un peu le sujet, deux catégories, c’est un peu limité – on peut mettre des restrictions sur la qualité, le maintien… pour simplifier et pour ne pas rendre caduque ma jolie phrase d’introduction, permettez que je me limite à deux.
Je ne sais pas si vous êtes adepte d’images sexy de femmes portant bas et porte-jarretelles. Vous vous en doutez sûrement, j’en recherchais beaucoup, avant de me mettre à en porter puis à en parler. Depuis, je me suis un peu calmé sur ce point (je parle de la recherche, pas du fait d’en parler), si je devais ne tirer qu’un point positif de toute cette affaire, ça pourrait être celui-là. Et ce site. Et… oh, zut, fichez-moi la paix avec vos remarques, je suis chez moi, j’écris comme je veux ! Bref, où en étais-je…? Des photos sexy… si vous en cherchez (ailleurs que sur les sites que j’ai mis en lien, là-bas ça fonctionnera mal) vous verrez facilement un certain nombre de choses. Et je ne parle pas de l’intimité de ces dames, je veux dire, d’un point de vue mécanique.
Premier point : les porte-jarretelles utilisés sont rarement de qualité extraordinaire. C’est pour ça que je vous ai dit de ne pas regarder sur les sites en lien : toutes mes égéries qui les tiennent savent ce qu’elles font avec leurs bas et n’achètent pas n’importe quoi, ou alors rarement, en connaissance de cause et juste pour un shooting. Allez plutôt vers le tout venant, comme celui qu’on trouve à la pelle ici ou là… Qualité pas extraordinaire, donc : jarretelles fines, par 4, ceinture très fine, ou mauvaise guêpière. Autre constante : la culotte en-dessous. Hérésie en usage normal, le seul intérêt de cette manière de porter est de permettre de voir le porte-jarretelles. Si on ne parle pas d’une séance photo pour La Redoute, il n’y a aucune raison de porter ça comme ça. Ou n’importe quel fabricant de lingerie grand public en fait… Et, dernier point : la zone d’attache sera invariablement recouverte par un petit ruban.
C’est joli, un petit ruban. C’est doux. Sexy. Ça permet de cacher ce truc purement mécanique, ce bouton de jarretelles qui, lui, n’est pas si terrible. Très féminin, en définitive. Maintenant, allez faire un tour sur les sites de Sandrine, Isabelle ou Miss Legs, et regardez attentivement. 6 attaches, épaisses. Le ruban ? Il est rare. Chez la Dame de France, chez Cervin, chez What Katie Did, il n’existe pas. Secrets In Lace et Dita en mettent systématiquement, j’ai vu des couturières qui les proposent, mais en option. Il y aurait un problème avec ce ruban ?
En réalité, oui. Oh, rassurez-vous, rien d’insurmontable, mais il faut le gérer quand on attache les jarretelles : il glisse (son satin est fait pour ça, je vous rappelle), il se glisse dans l’attache avec le bas… En plus de la tension, de l’alignement du bas, ça se fait à une main, c’est parfois un peu casse-pied — il suffit que le ruban se balade du mauvais côté pour que votre jarretelle soit bien pénible à accrocher. Il va sans dire que ça ne posera de problème que sur la jarretelle arrière, celle qu’on ne peut pas tirer avec les dents pour la mettre en place. Hein…? Les dents ?!? C’est quoi ce délire encore ?!? Non, en fait, je n’ai jamais eu besoin d’autre chose que mes mains pour attacher mes bas. Les miennes — de toute façon mon épouse serait bien désemparée si elle devait essayer, elle n’a jamais voulu ni lire ce que j’ai pu écrire sur le sujet, ni lire ce que d’autres ont pu écrire (désolé, Boss…), ni chercher des tutoriaux en ligne, quand elle en a porté c’est moi qui lui ai attachés, tant pis pour moi… Non que ça me déplairait qu’elle vienne me les attacher de temps en temps, quand j’y pense… Hmmm… je crois que je me suis encore perdu ! Revenons à nos rubans.
Je n’ai en fait pas grand-chose à ajouter sur le sujet, ça devrait se finir en un jet de pierre. Les rubans sont fréquents dans un contexte « sexy », et c’est vrai qu’ils sont assez jolis, à la réflexion, voir ce petit ruban qui dépasse sous une jupe, c’est juste… mais bon, si on voit le ruban, on a vu le revers, éventuellement le sous-revers pour les plus puristes, on a donc une idée de ce qu’il y a dessous. Leur absence montre une utilisation ou un besoin plus fonctionnel, plus sensible au confort et à la praticité de la mise en place. Encore un de ces petits détails qui en disent beaucoup ! Est-il possible d’en tirer une recommandation générale ? Pas vraiment, des sites de qualité en proposent. Mais notez tout de même qu’un porte-jarretelles sans ces rubans, c’est un porte-jarretelles qui va à l’essentiel.
Pour aller plus loin
J’ai dit plus haut que certains vendeurs proposent de mettre ce petit ruban, en option, sur les jarretelles des porte-jarretelles qu’ils vendent. L’explication est simple : c’est facile à faire, en général ce ruban est juste glissé dans l’attache. Illustration avec un des porte-jarretelles de ma petite collection (attention, je crois que j’ai inversé la jarretelle entre les deux photos…) :

Autre point à noter : au lavage, il convient en général d’ôter la partie souple de l’attache de la jarretelle (je crois que j’y reviendrai). Si elle est munie d’un ruban, celui-ci va partir aussi. En règle générale ce n’est pas la partie qui se salit le plus, et si elle l’est un petit bain dans de l’eau savonneuse devrait suffire à régler le problème.
La photo d'illustration de cet article est une photo NylonPur. La photo qui illustre la fin de l'article est une photo personnelle.

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