Quand il prend sa teinte dorée, c’est que l’automne est bien entamé. À ce moment, il installe son tapis d’or, qui attire les papys et mamies chinoises — la remarque est de mon épouse, qu’on peut difficilement accuser de racisme envers cette communauté —, attirés par les fruits tombés qui, dans leur pays, ont sans aucune prétention très bonne réputation. Inversement proportionnelle à l’odeur désagréable qu’ils émettent, je ne vais pas juger !
Ce ginkgo-ci a donné son nom à un des espaces culturels de ma ville, il orne le voisinage de l’hôtel de ville depuis une centaine d’années. Une paille par rapport à l’âge de son espèce, qu’on a réussi à faire remonter jusqu’au Permien, soit bien avant nos poulets modernes !


Photo personnelle, comme il est d'usage pour mes capsules du dimanche quand je ne les illustre pas par une pin-up.

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